Grèbe jougris

La plupart des patients actuels du Nichoir sont des oiseaux aquatiques. Plutôt que de migrer vers le Sud, de plus en plus d’oiseaux tels que les oies, les canards et les goélands hivernent dans notre région. Et plusieurs espèces plongeuses comme les huards et les grèbes ont tendance à ne migrer que tardivement.

Un de nos récents patients, un grèbe jougris, envoyé au Nichoir par un autre établissement québécois, avait été trouvé sur une surface asphaltée humide, incapable de voler.

À son arrivée au Nichoir, l’oiseau fut examiné et radiographié par nos biologistes Susan et Weiyi. Il était plein de fougue et en parfaite santé. Il ne nécessitait donc aucun soin, mais on lui donna du poisson en abondance avant de le relâcher peu après en eau libre.

Une telle situation n’a rien d’inédit s’agissant d’oiseaux comme les grèbes, qui ne peuvent prendre leur envol que sur l’eau. Parfois, comme l’oiseau de notre histoire, ils s’échouent sur une chaussée humide qu’ils ont prise par erreur pour une étendue d’eau.