Cette section contient des questions fréquemment posées lorsqu’un oiseau est trouvé. S’il vous faut d’autres renseignements, n’hésitez pas à appeler notre équipe au 450 458 2809, poste 1. Veuillez noter que nous n’acceptons ni les pigeons ni les oiseaux de proie.
Les canards sont connus pour nicher dans des endroits précaires. Il leur est souvent difficile de trouver l’endroit parfait où nicher, surtout en milieu urbain.
Important ! Même si l’emplacement d’un nid vous préoccupe, ne le déplacez pas.
Téléchargez la fiche ou appelez Le Nichoir au 450-458-2809.
Les collisions avec des fenêtres sont l’une des principales raisons pour lesquelles des oiseaux sont admis au Nichoir.
Si vous trouvez un oiseau qui vous semble avoir heurté une fenêtre :
- Placez-le dans une boîte en carton.
- Appelez le Nichoir au 450-458-2809.
Pour en savoir davantage sur les collisions d’oiseaux avec les fenêtres et les moyens de les éviter, ainsi que sur le bon emplacement des mangeoires, téléchargez la fiche.
Au Canada, les chats sont la première cause de mortalité chez les oiseaux.
Apprenez comment faire pour que votre chat soit heureux, chez vous, et les oiseaux en sécurité, dehors.
Ne donnez pas de pain aux oiseaux s’il vous plaît. Non seulement il n’est pas nutritif, mais il peut réellement leur faire du mal.
Le Nichoir vous invite à apprécier les canards et les oies de loin et à ne pas les nourrir.
Pour découvrir pourquoi, téléchargez la fiche.
Vous souhaitez attirer des oiseaux sauvages dans votre cour ou votre jardin ? Leur fournir de la nourriture, de l’eau, un refuge et d’accueillants lieux de nidification sont des façons de les inciter à venir chez vous. Pour les allécher, envisagez par exemple de planter des arbres et arbustes fruitiers indigènes.
Pour en savoir davantage, téléchargez la fiche.
De nombreux oiseaux font leur nid sur une galerie, un rebord de fenêtre ou d’autres surfaces utilisées par les humains, ce qui crée parfois des conflits. Les humains n’apprécient ni les bruits ni la saleté ni le risque d’être attaqués par les parents oiseaux. Et ces derniers veulent simplement couver et élever leurs petits sans interférence humaine.
- Si vous trouvez un nid contenant des œufs ou des oisillons, attendez que ces derniers soient assez grands pour quitter le nid. Soit, en moyenne, 2 ou 3 semaines après l’éclosion, à quelques exceptions près.
- La plupart des espèces sont protégées par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (L.C. 1994, ch. 22) : déplacer un nid, des œufs, des oisillons est illégal.
- Avant le début la saison de nidification, ou une fois les oiseaux partis, enlevez tout nid déserté et faites en sorte que l’endroit ne soit plus favorable à la nidification.
Empêcher la nidification
La prévention est souvent la meilleure stratégie. Voici comment dissuader les oiseaux de construire leurs nids dans ces endroits :
- Construisez des surfaces légèrement inclinées, et réduisez les surfaces plates en y plaçant des cônes orange, des piquets en bois ou tout autre objet.
- Suspendez des plats d’aluminium, des rubans de plastique ou d’étoffe colorée, etc., le long des points d’accès.
- Sur les évents : installez des capuchons ou des couvercles grillagés pour empêcher les oiseaux de nicher dans les sorties de sécheuse, de poêle et autres, de votre maison.
N’OBTUREZ PAS les évents ou les points d’accès lorsque les oisillons sont encore à l’intérieur. Cela empêchera les parents d’entrer et leurs oisillons mourront de faim. Non seulement c’est illégal [Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (L.C. 1994, ch. 22)], mais en plus il est très malsain de laisser des oisillons morts dans une maison.
Vous n’avez pas trouvé la réponse à votre question ?
N’ayez pas peur du pépiement des oiseaux dans votre cheminée !
Les martinets ramoneurs
Le martinet ramoneur, inscrit sur la liste des espèces menacées au Canada, est un petit oiseau migrateur qui niche et dort dans des cheminées. Dans les cheminées mal entretenues, les nids de martinets se détachent parfois des parois en brique. Il arrive donc qu’un nid tombe dans le foyer ou sur le registre, si celui-ci est fermé.
Faut-il replacer le martinet ramoneur dans la cheminée ? Posez-vous ces questions :
- L’oiseau a-t-il des plumes complètes ou des plumes incomplètes en cours de croissance ?
- L’oiseau pépie-t-il ?
- L’oiseau peut-il s’agripper verticalement à une serviette ou aux parois d’une cage ?
Si vous avez répondu « OUI » aux trois questions et que l’oiseau semble en bon état, prenez-le délicatement et replacez-le dans la cheminée, au-dessus du registre. Ses parents ne viendront pas le chercher s’il est au-dessous du registre.
Si vous avez répondu « NON » à l’une des trois questions, appelez-nous au 450-458-2809, poste 1. Les martinets ramoneurs étant des oiseaux fragiles il faut qu’ils soient pris en charge le plus rapidement possible.
Ne l’oubliez pas : enlever ou déranger des martinets ramoneurs, leurs nids, leurs œufs et leurs petits est une infraction à la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs (Canada).
Autres oiseaux
D’autres oiseaux, surtout les étourneaux sansonnets, sont susceptibles de tomber dans une cheminée, et de rester coincés au-dessus du registre ou dans le foyer. Ils annoncent leur présence par des pépiements et des battements d’ailes sonores. Comme il leur est impossible de s’envoler vers le haut et de ressortir tout seuls, il ont besoin de votre aide pour sortir de la cheminée et de la maison.
Comment libérer l’oiseau :
- Fermez toutes les issues de la pièce et éloignez les enfants et les animaux de compagnie.
- Plongez la pièce dans l’obscurité en fermant les stores, les rideaux, etc., puis rouvrez complètement une seule issue (porte extérieure ou fenêtre) afin de créer une grande ouverture lumineuse par laquelle l’oiseau pourra s’envoler.
- Quittez la pièce ou cachez-vous discrètement. Essayer d’attraper l’oiseau le stresserait et pourrait entraîner sa mort. Soyez patient. Il peut falloir une heure ou deux pour qu’il se calme et s’envole vers la sortie.
Prévention
Si des oiseaux ont déjà été coincés dans votre cheminée, veuillez appeler Le Nichoir au 450-458-2809, poste 1, ou écrivez-nous à info@lenichoir.org pour discuter de possibles solutions.
Ça se produit le plus souvent au printemps, en général parce que l’oiseau délimite son territoire et annonce qu’il cherche une partenaire. Si ce comportement se produit plus tardivement, ça peut signifier que le bois de votre maison est infesté d’insectes.
Si un pic tambourine sur votre maison au printemps, agissez vite pour l’en éloigner. Les pics ne se laissent pas facilement chasser d’un territoire établi.
Prévention
Essayez ce qui suit pour prévenir les dommages :
- Restriction : couvrez la surface concernée d’une bâche en plastique, d’une plaque en aluminium ou d’un morceau de carton.
- Dissuasion : suspendez des bandes d’étoffe ou de plastique de couleur vive, ou de papier d’aluminium, qui flotteront au vent.
- Inspection : vérifiez le bois, et traitez immédiatement toute infestation d’insectes.
Si un pic continue à frapper ou à tambouriner, ce comportement devrait cesser au bout de 6 à 8 semaines car il ne se produit qu’au début de la période de nidification.
Si un pic frappe sur un arbre, c’est sans doute qu’il y trouve abondance de nourriture (insectes). Il vous avertit que votre arbre est endommagé. Vous avez le choix entre ne rien faire ou consulter un expert pour connaître la nature du problème.
Le comportement au nid
Les jeunes pics encore au nid sont très agressifs entre eux et les plus petits sont parfois poussés hors du nid. Si vous voyez un bébé pic hors du nid, ne l’y replacez pas. Il sera probablement poussé de nouveau dehors. Ne l’approchez pas, ne le déplacez pas. Observez-le simplement à distance. Si au bout d’une heure ses parents ne s’en sont pas occupés, veuillez appeler Le Nichoir au 450 458-2809, poste 1.
À moins de ne pouvoir faire autrement, N’ENLEVEZ PAS un vieil arbre au printemps ou au début de l’été car il se peut que des oiseaux y nichent. S’il est impossible de faire autrement et que l’arbre contient un nid avec des bébés pics, coupez la section où se trouve le nid et suspendez-la près de son emplacement d’origine. Observez-la quelques heures à bonne distance – si les parents NE REVIENNENT PAS s’occuper des bébés, veuillez appeler au plus vite Le Nichoir au 450 458-2809, poste 1.
Au Nichoir, les jours où nous relâchons un oiseau font partie des moments les plus stimulants et les plus gratifiants. Ouvrir la porte d’une cage afin qu’un oiseau s’envole dans son habitat naturel est le but que nous nous efforçons d’atteindre à chaque admission. La plupart des oiseaux sont relâchés au Nichoir même, mais ceux qui vivent dans un type d’habitat particulier sont relâchés à l’endroit qui leur convient le mieux.
La durée du séjour d’un oiseau au Nichoir dépend de son âge, de son espèce et de ses blessures. Les oiseaux sont tous quotidiennement observés avec soin afin de déterminer s’ils sont prêts à être relâchés. Pour cela, il faut qu’ils puissent voler correctement, s’autoalimenter et être en bonne forme physique. Les bébés oiseaux sont, selon les espèces, relâchés lorsqu’ils atteignent 6 à 8 semaines et ont passé dans nos volières tout le temps nécessaire pour s’entraîner à voler, prendre soin de leur plumage et se nourrir tout seuls. Le séjour des oiseaux blessés peut aller de quelques jours à quelques semaines, selon la gravité des blessures.
Bien que cela puisse être tentant, nous déconseillons vivement de garder des oiseaux sauvages comme animaux de compagnie, ou de tenter de les soigner. En tout premier lieu, la plupart des espèces sont protégées par des lois provinciales ou fédérales, et il est illégal de les garder en sa possession. Ensuite, le bien-être de l’oiseau est ce qui doit passer avant tout.
Bien intentionnées mais néfastes
Très souvent, Le Nichoir admet des oiseaux apportés par des personnes bien intentionnées qui, pour savoir quoi faire après avoir trouvé un oiseau sauvage en difficulté, ont consulté Internet. Presque toujours, l’information était erronée et nuisible pour l’oiseau. Quasiment tous les oiseaux apportés ensuite au Nichoir par ces personnes montrent des signes de négligence ou de mauvais traitements dus à une alimentation ou un hébergement inappropriés, intentionnels ou non. Les effets les plus courants sont des plumes en mauvais état ou carrément abîmées, des problèmes de développement, de la dépendance, des blessures liées à leur hébergement et des malformations dues à des carences nutritives. Les chances de survie de ces oiseaux, une fois relâchés dans la nature, sont faibles.
Les besoins propres à chaque espèce
Selon leur espèce, les oiseaux ont des besoins nutritionnels très spécifiques et y répondre est essentiel à leur bonne santé générale. Les aliments du commerce sont formulés principalement pour des oiseaux exotiques ou tropicaux, tels que les perroquets. Ils ne conviennent pas aux oiseaux sauvages indigènes. Mal nourrir des oiseaux, ne serait-ce que quelques jours, peut entraîner des problèmes de santé permanents, et parfois mortels. Un hébergement et des manipulations inappropriées peuvent également être néfastes.
Notre expertise
Le Nichoir travaille avec des vétérinaires expérimentés, des biologistes de la faune et une réhabilitatrice de la faune à plein temps certifiée par l’International Wildlife Rehabilitation Council (IWRC). Pour assurer le bien-être des oiseaux que nous soignons, notre équipe suit les directives, les normes et les règlements établis par le gouvernement, les vétérinaires et l’IWRC. Notre personnel améliore constamment sa formation en participant régulièrement à des conférences et des ateliers, et nous nous efforçons d’améliorer et de mettre à jour nos protocoles de soins afin de refléter les derniers progrès dans ce domaine.
Lorsque vous trouvez un oiseau blessé, la toute première chose à faire est de vous assurer qu’il a vraiment besoin d’aide. Secourir un oiseau qui n’en a pas besoin arrive plus souvent que vous ne le croyez, particulièrement avec les oisillons. Plus de la moitié des oiseaux apportés au Nichoir sont des jeunes et, parmi eux, nombreux sont ceux qui n’en avaient pas besoin.
Pour en savoir davantage sur les oiseaux blessés téléchargez la fiche.
