Le Nichoir a reçu de LUSH cosmétiques frais faits à la main et de la Fondation TD des amis de l’environnement de généreuses sommes destinées à la nouvelle volière à unités multiples qui permettra d’optimiser les soins donnés aux oiseaux chanteurs et insectivores, dont des espèces menacées.
« Nous sommes ravis que ces deux organismes soutiennent ce projet » dit Susan Wylie, la directrice générale du centre qui, en janvier, a participé au lancement de la levée de fonds destinée à couvrir une partie des coûts de ce bâtiment. « Nous espérons que le financement sera bouclé cet automne. »
Une volière bien conçue peut jouer un rôle clé dans la réhabilitation des oiseaux, particulièrement dans le cas des petits oiseaux insectivores tels que les hirondelles et les martinets. Après être allé voir des volières dans plus d’une douzaine de centres en Amérique du Nord, Le Nichoir a choisi la forme hexagonale pour sa nouvelle volière de pointe.
« Dans les volières rectangulaires, les oiseaux ne peuvent pas effectuer de longs vols circulaires », explique Susan. « Ils se perchent, s’envolent, se perchent encore – incapables de voler en continu. » Alors que dans une volière hexagonale, les oiseaux peuvent faire de longues trajectoires, ce qui les prépare mieux à la migration et à la survie dans la nature.
La nouvelle volière hexagonale envisagée, qui fait partie du projet de nouveau centre du Nichoir, comportera six volières d’environ 310 p.c. chacune.
« Ce qu’il y a de bien, c’est que toutes les volières sont reliées entre elles et que les partitions peuvent être enlevées, ce qui permet d’obtenir de plus grands espaces de vols pour les oiseaux plus gros » dit Susan. « Il nous sera ainsi plus facile de répondre aux besoins spécifiques de plus d’oiseaux. »
Les volières, trois de chaque côté, sont séparées par un couloir qui sert à la préparation de la nourriture et au nettoyage, et qui agit comme barrière anticontamination. Chaque section de cage a sa propre tuyauterie d’évacuation et son robinet d’eau courante.
« Il est essentiel de s’assurer que les oiseaux ne se contaminent pas les uns les autres » dit Susan, « étant donné que nous recevons en même temps un grand nombre d’oiseaux et d’espèces. »
Avec les volières existantes, construites il y a quinze ans, Le Nichoir, qui accueille plus de 1500 oiseaux par année, fait face au défi de les loger convenablement et de leur assurer les meilleures chances possibles de complète réhabilitation.
Toutefois, ces volières continueront à abriter les plus gros oiseaux, et la nouvelle volière permettra aux jeunes et moins jeunes visiteurs qui viennent à La Grange tout au long de l’été (de la mi-mai à la fin août) de mieux observer les oiseaux.
« Sa conception fait que les visiteurs auront moins d’obstacles visuels », dit Susan. « Il nous sera plus facile de montrer les différentes espèces d’oiseaux présentes au Nichoir, mais les oiseaux qui le souhaitent pourront toujours se cacher. »
Le Nichoir fait partie des quelques organismes qui réhabilitent des oiseaux chanteurs au Canada, y compris des espèces menacées telles que l’hirondelle des granges, et sa nouvelle volière hexagonale à unités multiples représentera une importante innovation.
« Nous croyons savoir que rien de tel n’a été fait ailleurs pour les oiseaux chanteurs » dit Susan. « (Le Nichoir) sera donc l’un des premiers. »
Si vous souhaitez aider Le Nichoir à atteindre son objectif de construire la nouvelle volière, veuillez contacter la directrice générale, Susan Wylie (450 458 2809 ou info@lenichoir.org).